Business - Depuis deux ans, la société s'était recentrée sur une production de solutions de mobilité et d'avionique.
En redressement judiciaire depuis mars 2003, la société Com One a été placée en liquidation par le tribunal de commerce de Bordeaux le 9 mars. A l'origine, elle fabriquait des modems pour PC et téléphones mobiles, ainsi que des décodeurs satellites. Elle a également tenté sans succès en 2000, l'aventure du terminal internet à brancher sur son téléviseur, baptisé "@max".
Depuis deux ans, Com One s'était recentré sur deux activités. La première, autour de la "mobilité", concerne des composants pour téléphones GSM, GPRS et UMTS ainsi que des accessoires tels que les oreillettes sans fil Bluetooth.Une activité dont toute la fabrication a été transférée en Chine, en 2004. Seul le développement d'applications et des "firmwares" (microprogrammes) est resté localisé en France.
L'autre activité, dite "avionique", concerne notamment des systèmes de vidéo facilitant le guidage au sol d'avions entre les pistes d'atterrissage et le stationnement.
«La perte en décembre 2004 de notre principal client pour l'activité mobilité n'a pas permis d'honorer convenablement les commandes en cours», indique l'entreprise dans un communiqué. Même chose sur l'activité avionique. «Au vu de la situation de la société» un client n'a finalement pas signé un contrat d'un million de dollars», précise Com One.
Contacté par ZDNet, l'entreprise s'est refusée à tout commentaire. Elle employe moins de 50 salariés. Entre 2003 et 2004, son chiffre d'affaires a diminué de 45% pour descendre à 1,1 million d'euros, et sa perte nette s'est élevée à 971.000 euros. Enfin sa dette totale se chiffre à plus de 5 millions d'euros.